Evolution

J’ai lu quelque part: « Tu peux changer, il n’est jamais trop tard pour être ce que tu as envie d’être ».

L’idée est séduisante. A partir de maintenant, je suis la personne que je souhaite être. Je le décide, c’est maintenant. Bonne résolution. Super !

Il y a quand même un petit hic : qui est la personne que je souhaite être ? Est-ce moi ? Est-ce quelqu’un d’autre ? Une idole ? Spontanément, la réponse à cette question semble facile. La personne que je veux être est moi même ! On peut peut-être se laisser inspirer par le comportement exemplaire d’autres, mais le départ de la réflexion commence en moi-même. L’idée de partir d’un autre endroit que nous même pourrait être séduisante, ressembler à une révolution, mais le résultat risque d’être voué às l’échec. Notre contenu devendrait étranger, importé de l’extérieur et serait totalement à définir afin d’en garantir la cohérence. Impossible tant qu’une partie de nous même reste inconsciente et informulée. Le contenu risque de ne pas être adapté au contenant… Certains gouroux, médias voudraient nous faire prendre cette direction en nous expliquant où est le bonheur.  Il est bien sûr néanmoins nécessaire de prendre en compte les facteurs externes dans la réflexion. Nous vivons dans un environnement complexe! Donc oui, la personne que je souhaite être est moi-même, il faut trouver ce que ca veut dire en moi-même, et faire l’effort de sentir où est mon intégrité, ma grandeur et mon bonheur !

« Tu peux changer, il n’est jamais trop tard pour être ce que tu as envie d’être », oui et ce changement est progressif. C’est un processus qui dure une vie, pas une nuit. Il nécessite du travail, mais apporte beaucoup en retour. II est passionnant, épanouissant et donne du sens !

Lecons de vacances

Le temps des vacances. on recharge les batteries, on se recale l’esprit…

Mes lecons de vacances – je souhaite encore progresser sur les point suivant:

  • Garde un état d’esprit détendu avec de l’excédent. C’est le meilleur moyen d’avoir des réactions appropriées!
  • Les agents ont besoin d’un chef pour avancer ensemble dans la même direction et pour donner leur meilleur au groupe. Ils veulent aussi s’approprier ce qu’ils font et le rendre visible. Il me faut savoir où on en est pour piloter/structurer notre action. La communiquation est un art difficile et est aidée par les échanges informels, qui permettent de mieux saisir ce qui se passe. Ce doit être sympa d’être au travail. Va vers les autres, discute comme si tu étais invité chez eux.
  • Soit intègre et humble: parle ouvertement des choses des situations, de tes vécus, mais pas des autres. Il faut aussi que les autres sachent où tu en es!
  • Les autres pensent bien faire, même s’ils ne font pas les choses comme tu les aurais faites, ou comme convenu! Ne pense pas à la situation telle que tu aurais souhaité qu’elle soit, mais telle qu’elle est.
  • Aide les agents à prioriser leurs tâches (certains ne peuvent gérer que l’immédiateté). Essaie d’éviter de faire pour eux, sauf s’ils n’ont pas la compétence. Dans ce cas tire en les conclusions: confie une tâche à quelqu’un qui peut la résoudre, si tu ne veux pas qu’elle revienne comme un boomerang. Tout le monde ira mieux!
  • Ne manifeste pas de frustrations, c’est le meilleur moyen de les faire grossir! Pense à une situation tragicomique à la place!
  • Ne laisse pas certaines informations/vécus devenir plus importantes qu’elles ne le sont en vérité: compare les à des billes dans ta tête, pas à de gros ballons de basket qui occuperaient toute la place!
  • Vit au présent. Planifie immédiatement ce qui n’a pas sa place dans le présent mais ne doit pas être oublié, afin de l’évacuer. N’accorde pas d’attention à ce qui ne te concerne et ne t’intéresse pas.
  • Si tu vas bien, tout le monde va bien: Fait attention à toi et tes envies, sans oublier la collectivité pour autant.
  • On ne peut changer que si on le souhaite. Le souhaites tu?