Lecons de vacances

Le temps des vacances. on recharge les batteries, on se recale l’esprit…

Mes lecons de vacances – je souhaite encore progresser sur les point suivant:

  • Garde un état d’esprit détendu avec de l’excédent. C’est le meilleur moyen d’avoir des réactions appropriées!
  • Les agents ont besoin d’un chef pour avancer ensemble dans la même direction et pour donner leur meilleur au groupe. Ils veulent aussi s’approprier ce qu’ils font et le rendre visible. Il me faut savoir où on en est pour piloter/structurer notre action. La communiquation est un art difficile et est aidée par les échanges informels, qui permettent de mieux saisir ce qui se passe. Ce doit être sympa d’être au travail. Va vers les autres, discute comme si tu étais invité chez eux.
  • Soit intègre et humble: parle ouvertement des choses des situations, de tes vécus, mais pas des autres. Il faut aussi que les autres sachent où tu en es!
  • Les autres pensent bien faire, même s’ils ne font pas les choses comme tu les aurais faites, ou comme convenu! Ne pense pas à la situation telle que tu aurais souhaité qu’elle soit, mais telle qu’elle est.
  • Aide les agents à prioriser leurs tâches (certains ne peuvent gérer que l’immédiateté). Essaie d’éviter de faire pour eux, sauf s’ils n’ont pas la compétence. Dans ce cas tire en les conclusions: confie une tâche à quelqu’un qui peut la résoudre, si tu ne veux pas qu’elle revienne comme un boomerang. Tout le monde ira mieux!
  • Ne manifeste pas de frustrations, c’est le meilleur moyen de les faire grossir! Pense à une situation tragicomique à la place!
  • Ne laisse pas certaines informations/vécus devenir plus importantes qu’elles ne le sont en vérité: compare les à des billes dans ta tête, pas à de gros ballons de basket qui occuperaient toute la place!
  • Vit au présent. Planifie immédiatement ce qui n’a pas sa place dans le présent mais ne doit pas être oublié, afin de l’évacuer. N’accorde pas d’attention à ce qui ne te concerne et ne t’intéresse pas.
  • Si tu vas bien, tout le monde va bien: Fait attention à toi et tes envies, sans oublier la collectivité pour autant.
  • On ne peut changer que si on le souhaite. Le souhaites tu?

 

Flexibilité au travail

L’entreprise souhaite que l’agent travaille en dehors des heures habituelles…

La flexibilité doit être présentée non pas comme quelque chose d’imposé, mais comme une possibilité que l’on évalue d’égal à égal avec l’agent, avec l’intérêt collectif en focus.

On peut bien sûr solliciter de la flexibilité pour les imprévus. C’est en revanche difficile de réclamer de la flexibilité pour des tâches qui étaient prévisibles, mais qui n’ont pas été programmées. Dans ce cas l’agent percoit la situation comme le résultat d’un mauvais management. Mieux vaut le reconnaître!

L’agent a soudain besoin de se libérer sur le temps de travail…

La raison doit être comprise et la réponse courte! Utiliser la situation pour faire un long discours sur ce qu’est la flexibilité peut-être percu comme une volonté de montrer qu’on fait preuve de largesse plus que de compréhension et de flexibilité, surtout si l’agent n’est en général pas avare de temps consacré à l’entreprise. Cela peut nuire à l’idée même de flexibilité et l’agent regrettera qu’il n’y ai pas de pointeuse…

Introvertis, imaginer er nuancer le tableau

Un article de Clément Imbert sur la timidité dans le « Clés » d’avril-mai (à propos du livre « Quiet » de Susan Cain):

« L’idéal extraverti est devenue la norme de nos sociétés. »

« Nous nous sommes mis en tête que la timidité, le repliement sur soi, le goût de la solitude seraient des handicaps, voire des pathologies. »

« Hypothèse de Kagan : l’introverti est beaucoup plus sensible aux stimulations extérieures, ce qui le pousse à en réduire le nombre pour éviter la saturation, à chercher la solitude et le calme d’un environnement familier. »

« Cette hypersensibilité peut paraître handicapante. Elle est en fait un atout inestimable. C’est elle qui permet aux introvertis d’analyser en détail le monde qui les entoure, d’accéder à une réalité complexe et de faire preuve de nuances dans leurs réflexions. »

« Une majorité silencieuse dont le drame est de vivre dans une société qui tend de plus en plus à l’hyperstimulation. »

« Dans un monde de plus en plus bruyant, les introvertis auraient tort de vouloir apprendre à hurler. Car ce n’est pas ainsi qu’ils se feront comprendre ou qu’ils se rendront utiles. Quant aux extravertis qui les fréquentes au quotiden, ils gagneraient parfois à écouter leur message, même s’il est articulé d’une voix mal affirmée. »

 

Responsabilité et conséquences

Confie la responsabilité d’un processus/d’un domaine, à celui/à l’équipe qui subit les conséquences de son éventuel dysfonctionnement ou de mauvais résultats! (Qui rame si ca se passe mal?)

Réfléchi à nouveau à l’organisation, si tu penses que cette responsabilité est trop lourde pour la personne ou l’équipe ciblée…

 

Choisis, encore et encore…

Dans toute situation tu choisis.

Dans toute situation tu impliques ta volonté.

Une direction, une réaction, une idée.

Ne pas choisir est aussi un choix.

(Cela ne signifie pas, que dans certaines circonstances, il ne faille pas choisir de laisser du temps au temps).

Courage!

Le prix du courage est moins cher que celui de la lâcheté. Être acteur de sa vie…

Le courage n’est pas le sacrifice. Il y a des situation où le courage doit être assumé collectivement.

Dans les périodes difficiles, ne perds pas le sens de ce que tu fais, ne compromets pas le relationnel (ce qui peut mener à des ruptures individuelles), et réjouis toi du résultat à venir.

Démocratie

Le leader qui a une vision, un désir de concrétiser, une éthique personnelle et qui place l’intérêt collectif avant l’intérêt individuel devrait être prêt à mener toutes les concertations.

Donner un cadre et du sens, pas des ordres…

Préparer un changement, projets pioniers: focus sur ceux qui sont partants pour réaliser une vision commune!