Flexibilité au travail

L’entreprise souhaite que l’agent travaille en dehors des heures habituelles…

La flexibilité doit être présentée non pas comme quelque chose d’imposé, mais comme une possibilité que l’on évalue d’égal à égal avec l’agent, avec l’intérêt collectif en focus.

On peut bien sûr solliciter de la flexibilité pour les imprévus. C’est en revanche difficile de réclamer de la flexibilité pour des tâches qui étaient prévisibles, mais qui n’ont pas été programmées. Dans ce cas l’agent percoit la situation comme le résultat d’un mauvais management. Mieux vaut le reconnaître!

L’agent a soudain besoin de se libérer sur le temps de travail…

La raison doit être comprise et la réponse courte! Utiliser la situation pour faire un long discours sur ce qu’est la flexibilité peut-être percu comme une volonté de montrer qu’on fait preuve de largesse plus que de compréhension et de flexibilité, surtout si l’agent n’est en général pas avare de temps consacré à l’entreprise. Cela peut nuire à l’idée même de flexibilité et l’agent regrettera qu’il n’y ai pas de pointeuse…

Introvertis, imaginer er nuancer le tableau

Un article de Clément Imbert sur la timidité dans le « Clés » d’avril-mai (à propos du livre « Quiet » de Susan Cain):

« L’idéal extraverti est devenue la norme de nos sociétés. »

« Nous nous sommes mis en tête que la timidité, le repliement sur soi, le goût de la solitude seraient des handicaps, voire des pathologies. »

« Hypothèse de Kagan : l’introverti est beaucoup plus sensible aux stimulations extérieures, ce qui le pousse à en réduire le nombre pour éviter la saturation, à chercher la solitude et le calme d’un environnement familier. »

« Cette hypersensibilité peut paraître handicapante. Elle est en fait un atout inestimable. C’est elle qui permet aux introvertis d’analyser en détail le monde qui les entoure, d’accéder à une réalité complexe et de faire preuve de nuances dans leurs réflexions. »

« Une majorité silencieuse dont le drame est de vivre dans une société qui tend de plus en plus à l’hyperstimulation. »

« Dans un monde de plus en plus bruyant, les introvertis auraient tort de vouloir apprendre à hurler. Car ce n’est pas ainsi qu’ils se feront comprendre ou qu’ils se rendront utiles. Quant aux extravertis qui les fréquentes au quotiden, ils gagneraient parfois à écouter leur message, même s’il est articulé d’une voix mal affirmée. »

 

Ce que l’on croit vaut!

Gounelle a écrit une petit (par le nombre de pages) roman, « L’homme qui voulait être heureux ». A lire ! Il y a là une collection de petites pépites :

 « Hans était de ses gens qui écoutent les mots, mais ne décodent ni le ton de la voix, ni les expressions du visage de celui qui les prononce ». (p. 42)

La communication est une équation à plusieurs inconnus…

 « Si vous êtes, au fond de vous, convaincu que tout le monde est sympathique, vous allez vous comporter de manière très ouverte avec les gens , vous allez sourire, vous montrer détendu. Et, bien sûr, cela va les conduire à s’ouvrir eux-mêmes, à se détendre en votre présence. Vous aurez inconsciemment la preuve que le monde est bien sympathique. Votre croyance se renforcera. Attention, la dynamique peut aussi être négative! ». (p. 54)

Nous accumulons des croyances sur nous même et la manière dont les autres nous percoivent. Notre comportement traduit ces croyances. Elles en arrivent à devenir effectivement la manière dont les autres nous percoivent. Ces croyances deviennent alors bien réelles… Soit responsable de tes croyances et de leurs conséquences!

« On avait administré à des malades un placébo présenté comme de la chimiothéraphie et 33% d’entre eux avaient intégralement perdu leurs cheveux ». (p. 75)

Le pouvoir des croyances…

« Vous découvrirez que c’est précisément lorsque vous vous autorisez à choisir des actions qui sont en harmonie avec vous, qui respectent vos valeurs et expriment vos compétences, que vous devenez très précieux pour les autres. Les portes s’ouvrent alors d’elles-mêmes. Tout devient plus facile, et on n’a plus besoin de lutter pour avancer ». (p. 143)

Quelles sont tes valeurs? Quelles sont tes compétences?

« Le chemin qui mène au bonheur demande parfois de renoncer à la facilité, pour suivre les exigences de sa volonté au plus profond de soi ». (p. 160)

Courage!

« J’étais passé de la colère à la stupéfaction, de la stupéfaction au doute, du doute à la compréhension, de la compréhension à l’acceptation, de l’acceptation à la reconnaissance, de la reconnaissance à l’admiration ». (p. 160)

Passer du refus à l’acceptation, et dans certains cas pousser jusqu’à l’admiration…

« Pour moi, une nouvelle vie commencait, et, dorénavant, ce serait MA vie, fruit de mes décisions, de mes choix, de ma volonté. Adieu les doutes, les hésitations, les peurs d’être jugé, de ne pas être capable, de ne pas être aimé. Je vivrai chaque instant en conscience, en accord avec moi-même et avec mes valeurs. Je resterai atruiste, mais en gardant à l’esprit que le premier cadeau à faire aux autres est mon équilibre. J’accepterai les dfficultés comme des épreuves à passer, des cadeaux que m’offre la vie pour apprendre ce que que je dois apprendre afin d’évoluer. Je ne serai plus victime des événement, mais acteur d’un jeu dont les règles se découvrent au fur et à mesure, et dont la finalité gardera toujours une part de mystère. » (p. 164)

 

Responsabilité et conséquences

Confie la responsabilité d’un processus/d’un domaine, à celui/à l’équipe qui subit les conséquences de son éventuel dysfonctionnement ou de mauvais résultats! (Qui rame si ca se passe mal?)

Réfléchi à nouveau à l’organisation, si tu penses que cette responsabilité est trop lourde pour la personne ou l’équipe ciblée…

 

Choisis, encore et encore…

Dans toute situation tu choisis.

Dans toute situation tu impliques ta volonté.

Une direction, une réaction, une idée.

Ne pas choisir est aussi un choix.

(Cela ne signifie pas, que dans certaines circonstances, il ne faille pas choisir de laisser du temps au temps).

Courage!

Le prix du courage est moins cher que celui de la lâcheté. Être acteur de sa vie…

Le courage n’est pas le sacrifice. Il y a des situation où le courage doit être assumé collectivement.

Dans les périodes difficiles, ne perds pas le sens de ce que tu fais, ne compromets pas le relationnel (ce qui peut mener à des ruptures individuelles), et réjouis toi du résultat à venir.

Démocratie

Le leader qui a une vision, un désir de concrétiser, une éthique personnelle et qui place l’intérêt collectif avant l’intérêt individuel devrait être prêt à mener toutes les concertations.

Donner un cadre et du sens, pas des ordres…

Préparer un changement, projets pioniers: focus sur ceux qui sont partants pour réaliser une vision commune!